Nous regrettons que les parents d’élèves aient appris cette décision sans consultation au préalable. Pourquoi un comité de pilotage entre tous les intervenants concernés n’a-t-il pas été créé depuis l’annonce du report de la réforme en février 2013 ?
Cependant, nous ne sommes pas fondamentalement opposés à cette demande, (d'où une « abstention » et non un vote « contre ») mais nous pensons qu’on ne peut s’en satisfaire.
Nous déplorons surtout le manque d’anticipation
Dans le cas où la réponse de l’Education Nationale serait négative, il faudrait alors envisager des solutions d’urgence, sans temps de réflexion et de concertation, pour organiser un accueil de qualité pour nos enfants pendant les temps d’activités périscolaires. Cette préoccupation a largement été soulignée par les parents. Et ceci d’autant plus que toutes les démarches ne semblent pas avoir été effectuées pour permettre d’étudier sérieusement la possibilité de nous conformer aux directives ministérielles.
Une étude sérieuse permettrait d'évaluer les possibilités d'activités sportives et culturelles qui pourraient être proposées par nos ressources locales (même partiellement et/ou regroupées dans un temps différent sur certains jours) afin de ne pas proposer uniquement que de la garderie.
Afin de se préparer au rejet éventuel de la demande de dérogation, nous suggérons de mettre en place au plus tôt une concertation entre tous les acteurs, afin d'étudier une première organisation, avant de subir la pression du DASEN qui risque de nous imposer des horaires.
Il nous apparait également bon et opportun de rappeler que lors du conseil municipal du 25/02/2010, une demande de subvention en vue de la création d'un bâtiment périscolaire et restauration scolaire avait été votée. Ce projet porté par les élus sortants qui ont rejoint notre liste prévoyait des locaux adaptés pour accueillir les enfants pendant le temps périscolaire. Mais, il a été rejeté lors du conseil municipal suivant le 20/05/2010.
Ce projet, s'il avait été mené à bien nous aurait permis d’appréhender aujourd'hui la réforme des rythmes scolaires sous un autre angle, le problème des locaux étant réglé.
Sur ce dossier de périscolaire, nous constatons qu'à nouveau, rien n'a évolué : on ne prévoit rien, on ne gère rien. C'est ce qui nous gène profondément. Nous pensons que gérer, c’est prévoir.
SJDN, Un Nouvel Elan
Municipales 2014
